L'accueil du patient et de son entourage est le premier soin. Sa qualité influence la relation future.
Il est un lien qui lui permet de s'exprimer tout au long du séjour et favorise le climat de confiance.
- Annexe 17 -

.
Même si cela devient de plus en plus rare, cet exemple est la meilleure preuve que la conscience professionnelle existe encore.
​
Dans le milieu hospitalier, la perte de celle-ci s’est traduite par la transformation, pour certains, d’un statut de personnel de santé à celui de simple soignant. Quand on ne se préoccupe pas du bien être de ses patients, prétendre être un personnel de santé est une tromperie manifeste. Leur comportement fait en effet abstraction d'une partie de la définition de la santé, telle qu’elle figure dans le préambule de la constitution de l’OMS : «La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité».
​
Tous les soignants ont appris cette définition dans leur cursus de formation. Honte à ceux qui renient leurs engagements. Le serment d’Hippocrate va plus loin. Dans son dernier alinéa, il est écrit : « Que les hommes m’accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses. Que je sois couvert d’opprobre et méprisé si j’y manque. »
​

Cela ne devrait pas poser de problème pour les personnels de santé consciencieux, qui prennent déjà en charge les patients dans leur globalité. Par contre, cela sera plus difficile pour ceux qui ne s'intéressent qu'aux pathologies.

Je ne peux que souhaiter aux formateurs qu’ils aient du courage, lorsqu’ils interviendront dans certains services d’accueil des urgences. Lorsque l’on refuse aux patients d’être accompagné par un proche, alors qu’il s’agit d’un droit qui leur est accordé par le code de la santé publique, nous sommes à l’opposé de la bienveillance. Pour la haute autorité de santé, il s’agit même de maltraitance institutionnelle.

BIENTÔT UN STATUT POUR LES PATIENTS ?

LA MISE A DISTANCE DU PROCHE
Une mesure critiquée au sein même de la profession
Ce commentaire émane d'une personne qui sait de quoi elle parle.
Elle est, elle-même, infirmière dans un service d'accueil des urgences.
Commentaire laissé sur le site suivant :
https://www.seringue.net/je-ne-peux-pas-laccompagner-aux-urgences/#comment-1063
​
Bina
21 avril 2023 at 12 h 19 min
Bonjour infirmière d'un hôpital ds un SAU j'ai ce jour emmené ma mère aux SAU d'un hôpital 90 ans elle ne maîtrise pas le français on m'a dit vous attendez dehors OK 1h45h après le médecin m’appelle on va faire examens ect OK midi il est 13 h tours pas de prise de sang ni ecg pour le contexte de son admission ?? Le médecin me dit rester avec votre maman mais les filles donc paramédicales vous diront de sortir OK je la remercie et je suis assise à côté de ma mère 90 ans PERSONNE n à ouvert la porte il n'y a pas de caméra et on dit à l'accompagnant qui le seul d'attendre dehors j'ai mis le bassin 3 fois à ma mère et elle est perdue pas cool je suis ide depuis 18 ans la bienveillance l'empathie ????????
​
​
​
***********************************
