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Même pour les actes techniques qui donnent le sentiment d'être les plus traumatisants, tels que les tentatives de réanimation, des experts prônent la présence des familles et en démontrent les bénéfices

-  Annexe 4  -    

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Assister à une réanimation aide les proches
(Le Monde Science et Techno du 21.03.2013)
https://www.lemonde.fr/sciences/article/2013/03/21/assister-a-une-reanimation-aide-les-proches_1852144_1650684.html

 

 

          L’étude menée avec la participation de 570 familles de patients victimes d’arrêt cardiaque démontre que :

 

  • Les proches sont enclins à être présents lors des soins (79% lorsque la question leur est posée).

  • Cette présence n’a d’effets indésirables ni sur le niveau de stress des soignants, ni sur leurs gestes, ni sur la survie des patients, ni sur le risque de conflit médico-légal.

  • En revanche, les tests pratiqués trois mois plus tard montrent que le risque de syndrome de stress post-traumatique est augmenté de 60 % chez les individus qui n’ont pas été témoins de la réanimation de leur parent.


       Le professeur Frédéric ADNET, chef du service des urgences de l’hôpital Avicenne à Bobigny, qui a coordonné l’étude conclut :

 

  • Les recommandations internationales étaient déjà plutôt en faveur de la présence d’un proche pendant la réanimation.

  • Nos travaux permettent d’augmenter le niveau de preuve.


          Pour ce spécialiste, cette étude s’inscrit dans le cadre plus général de la problématique de l’accompagnement des malades par leurs proches au cours des processus de soins. Longtemps tabou pour les médecins, le sujet fait aujourd’hui l’objet de débats passionnés. Un début de révolution culturelle.

 

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          Le 17 septembre 2021, "le Quotidien du Médecin" publie un article intitulé "En réa, l’absence de familles est néfaste". Il confirme les résultats de l’étude publiée par "le Monde". Cette nouvelle étude se base sur les conséquences des restrictions des visites dans les hôpitaux lors de la première vague de Covid. Ces restrictions ont bousculé le fonctionnement et les pratiques des services de réanimation au point de devenir néfastes pour les patients, les familles et les soignants.

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https://www.lequotidiendumedecin.fr/specialites/anesthesie-reanimation/en-rea-labsence-des-familles-est-nefaste

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Place des proches lors des soins
 

Congrès de la Société Française d’anesthésie et de réanimation 2014


Docteur Patricia JABRE— SAMU de PARIS
Chercheure à l’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM)

 

 

Conclusion :


          L’intégration des proches dans les soins de l’adulte hospitalisé reste inconstante. Le fait de ne pas intégrer les proches vient essentiellement d’une pratique solidement ancrée dans les mœurs des soignants. Les lois n’ont permis que partiellement, à l’heure actuelle, l’intégration des proches et de la personne de confiance à l’hôpital.

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          L’intégration de la famille aux soins est un processus qui doit intégrer l’information, la proximité et le soutien à la famille afin de la rassurer et de faciliter l’adaptation de celle-ci à la situation de santé de son proche. La participation des proches aux soins doit être proposée et non imposée par |’équipe soignante. La présence de la tamile, si elle le souhaite, lors de la RCP (Réanimation Cardio-pulmonaire) d’un proche doit être facilité par les équipes soignantes.
 

http://sofia.medicalistes.org/spip/IMG/pdf/Place_des_proches_lors_des_soins.pdf

 

 

 


Faut il faire participer les familles aux soins en réanimation ?
 

Communication Mise Au Point Anesthésie Réanimation 2011

Docteur Jacques Durand-Gasselin, chef de pole Anesthésie Réanimation au centre hospitalier intercommunal Toulon la Seyne sur Mer)
 

 

Conclusion :


          Exclure de principe au nom des règles de technicité et de sécurité, les familles d’une implication active dans les soins et les priver d’une relation privilégiée et intime à travers le soin n’est plus acceptable. Les soignants doivent évaluer le rapport risque/bénéfice de la sécurisation des soins exécutés par des professionnels et appliquer des procédures qui respectent les règles élémentaires de l’humanisme. Les soins en réanimation doivent dépasser le cadre strictement technique dévolu à des professionnels compétents pour s’étendre à une dimension plus globale du "prendre soin" ou les proches ont toute leur place.


http://sofia.medicalistes.org/spip/IMG/pdf/Faut-il_faire_participer_les_familles_aux_soins_en_reanimation.pdf

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